| Le 56ème Kan-geiko de 
		novembre 2019, à Strasbourg, restera pour moi comme un point d’orgue 
		dans mon long vécu martial, à plus d’un titre.   D’abord par son affluence. On en avait 
		l’habitude, année après année, et en dehors de toute publicité. Mais là, 
		avec plus de 115 personnes (dont 80% de ceintures noires, du 1er 
		au 7ème dan. Quel niveau… : porté par pareil public, j’ai 
		vraiment pu avancer en Tengu-ryu, dans le discours comme dans la 
		méthode), … On a même dû refuser des demandes de participation postées 
		par des pratiquants extérieurs à l’association
		« Centre de Recherche 
		Budo-Institut Tengu » (on a finalement décidé de limiter ce 
		contingent à 22 personnes, déjà atteint un mois avant la date du stage, 
		soit une participation extérieure encore jamais vue). Le Dojo d’Eschau 
		avait de la peine à contenir tant de participants (et la traditionnelle 
		photo de groupe a posé quelques problèmes !), venus comme à l’habitude 
		de France, Belgique, Allemagne, Suisse, Russie, pour cheminer encore sur 
		la route Tengu en ma compagnie. Avec une écoute, et une concentration 
		que j’apprécie à chacune de ces rencontres, sans qu’en soient exclus les 
		moments de détente et de convivialité. Comme d’habitude ! Une ambiance 
		propre à ces stages, qui se maintient depuis tant d’années, et qui 
		explique les sacrifices matériels que font tous et toutes, revenant en 
		Alsace chaque fois de loin. Un comportement exceptionnel, je sais. Et 
		que j’ai encore pu apprécier, avec un plaisir renouvelé à chaque fois, 
		même si la fatigue s’installe doucement quand-même, à dynamiser ces 10 
		heures de travail intense sur deux jours. Et même si mes experts et mes 
		hauts-gradés m’ont volontiers et efficacement secondé dans l’effort. 
		Nous verrons, pour l’avenir…   Ensuite par la parution simultanée, dans un 
		timing parfait comme je les aime (!), des deux « Encyclopédies », la 
		dernière édition française cher Amphora
		(« L’Ultime Encyclopédie des arts 
		martiaux », dont l’actualisation et la correction m’avaient encore 
		pris tout l’été) et sa traduction allemande chez Palisander Verlag 
		amenée par Frank Elstner, spécialement venu de Chemnitz, depuis le Nord 
		de l’Allemagne. Deux beaux pavés, de quelques 1100 pages, qui furent 
		dédicacés sur place. Il y avait aussi la réédition complétée et en 
		couleurs d’un autre pavé de près de 600 pages : le nouveau
		« Kung-fu pratique » qui 
		venait tout juste de paraître chez Budo Edition (et d’être livré la 
		veille de l’ouverture du stage !), un autre collector dont les racines 
		remontent à une première édition Amphora de 1976… Un beau triplé. 
		 Le tout à une semaine de l’anniversaire de mon 3ème 
		Dan à la Fédération Française de Karaté (dont j’étais encore alors un 
		pilier très actif dans l’Est de la France) obtenu le 1er 
		décembre 1969.  Un demi-siècle … ! 
		Quels anniversaires, autour de ce dernier Kan-geiko ! Une belle fête 
		pour moi, couronnée par un somptueux cadeau de Nathalie (venue du dojo 
		russe Ronin Renmei d’Orenbourg) : une broderie « Tengu » qui lui avait 
		pris des mois de patient et minutieux travail, et qu’elle amena dans ses 
		bagages sur un chemin qu’elle connaît bien maintenant depuis ses 
		nombreux stages suivis à Eschau (ce fut la…13ème fois !).   Sans oublier le 4ème Dan obtenu par 
		Didier Siat, Sensei du Shin’Kyuu dojo de Strasbourg, admis 
		exceptionnellement à se présenter à cet examen au soir du premier jour 
		du stage. Encore une belle rencontre « Tengu » au cours de 
		ce week-end, vraiment. Nous avons eu une pensée pour ceux et celles qui 
		n’avaient pu en être cette fois. La suite appartiendra à l’Histoire ! R.Habersetzer |