| 
			 Une 
			photo de groupe qui parle d’elle-même…
			
			
			dans une Tradition qui n’a jamais faibli,sur une route maintenue ouverte par Soke Habersetzer malgré bien des 
			tempêtes !
             Ce 55ème stage annuel 
			de printemps, que Roland Habersetzer dirige depuis 1964 (…), a pour 
			lui une nouvelle occasion de revenir sur cette double orientation 
			qu’il faut comprendre dans la pratique de son Tengu-ryu Karatedo. Et 
			qu’il pose comme une préoccupation quotidienne, loin des seuls 
			entraînements proposés dans le cadre d’un dojo. Aucune accumulation 
			de connaissances théoriques (enchaînements, katas, qu’ils soient 
			anciens ou modernes, kumite classiques), aucune charge d’exercices 
			arrangés, même compliqués et séduisants dans la complexité de leurs 
			arrangements qui auront juste à terme l’effet de ruiner la santé), 
			ne remplacera jamais la réactivité, instantanée et directe, donc 
			efficace, à l’instant de la dramatique confrontation de survie. Une 
			prise de conscience pas facile à admettre pour ceux dont la 
			« progression » (et ses marques de reconnaissance externe…) ne 
			repose en fait que sur le stockage laborieux (et si rassurant) de 
			techniques aux variantes infinies et anesthésiantes pour l’esprit.
			
			           Au cours d’une pause, Soke 
			Habersetzer cita à l’appui de son propos ce commentaire d’un lecteur 
			paru sur le site d’Amazon à propos de son livre « Tir d’Action », et 
			qui définit en fait l’ensemble du Tengu-ryu :
			« Un engagement techniquement 
			et moralement très difficile »
			(ce qui est vrai chaque jour un peu plus, avec notre 
			évolution sociétale et l’isolement dans la différence proposée par 
			son Ryu). Car s’il n’y a sûrement aucun souci à se faire en ce qui 
			concerne cette surenchère qui sévit dans les styles de combat de 
			toutes sortes (et si souvent ridicule car inapplicable dans le monde 
			réel, mais cela se vend bien sur un marché désemparé et ignorant), 
			personne ne se soucie de lier la recherche d’efficacité à 
			l’affirmation conjointe d’une éthique…           C’est pourquoi, rappela encore 
			Soke Habersetzer, « nous 
			gardons farouchement dans notre démarche Tengu le cadre Budo, et sa 
			ligne éducative, pas seulement l’enseignement du Bu-jutsu. Et à voir 
			l’achèvement rapide de la destruction totale de cette ligne 
			éducative traditionnelle, nous serons peut-être les derniers à tenir 
			cette position ! Mais nous la tiendrons ! ».
			
			           Ceci dit, ils furent encore 80 
			stagiaires (malgré un déplacement des dates initialement prévues qui 
			fut à l’origine de plusieurs empêchements), venus de près et encore 
			plus de loin (France, 
			Belgique, Allemagne, Suisse, Russie), convaincus de l’orientation 
			proposée en Tengu-ryu, à entourer leur Soke dans le plaisir de la 
			pratique de la Voie martiale (Do-raku). Une affluence classique… que 
			dire de plus ?           « Qu’en 
			continuant à cheminer sur une route que je me suis définie il y a 
			déjà 62 ans, c’est à chaque nouvelle rencontre le rappel que j’ai 
			tout lieu de croire qu’elle mérite encore qu’on la rejoigne pour la 
			vivre avec force, même sur fond de délitement du message éducatif du
			 « martial » dans le monde 
			actuel. Merci à tous, pour ce 
			qui est à chaque fois une perfusion de réel bonheur dans 
			l’hiver de ma vie ! » (R.Habersetzer)           Le prochain rendez-vous sera le 
			week-end des 23 et 24 novembre pour le 
			traditionnel, et déjà, 56ème Kan-geiko (Stage d’hiver) de 
			Strasbourg. Les dates de stages sont d’ailleurs déjà posées jusqu’en 
			2021 (mais il n’est pas certain que Soke Habersetzer les dirigera 
			lui-même jusqu’à ces dates). 
			  
				
				
				 L’Assemblée 
				Générale annuelle du « Centre de recherche Budo - Institut 
				Tengu » 
				eut lieu à l’occasion de ce 
				stage de printemps. Le Président Roland Habersetzer, et Soke du 
				Tengu-ryu, ayant fait part depuis l’AG précédente de son 
				intention de se retirer de toutes les fonctions (et charges !) 
				administratives d’une association qu’il a créée et 
				inlassablement dirigée depuis 44 ans, et la même intention ayant 
				été annoncée de la part de son épouse Gabrielle après de longues 
				années consacrées aux soucis du secrétariat, un nouveau Comité 
				Directeur a été élu, qui sera désormais présidé par Jacques 
				Faieff (ancien Vice-président), dont l’adresse devient le 
				nouveau siège social du CRB-IT. Au cours de son allocation 
				finale, Soke Habersetzer remercia chaleureusement l’ancien 
				Comité, et souligna en particulier le travail suivi depuis tant 
				d’année par Maurice Heitz, Trésorier fidèle et efficace. Il ne 
				s’investira désormais plus que, et tant que cela lui sera 
				possible, dans les deux seuls stages annuels, au printemps (mai) 
				et hiver (novembre), tenus à Strasbourg-Eschau. Il fait 
				entièrement confiance à la nouvelle équipe pour prendre le 
				relais dans la dynamique d’une association qui continuera bien 
				évidemment à lui tenir à cœur, en particulier pour ce qui est du 
				regard qu’elle voudra encore porter sur l’évolution des arts 
				martiaux à l’extérieur de son cadre, ainsi que l’influence 
				qu’elle désirera encore avoir ou non sur cette évolution. Avec 
				le retrait du Soke d’une ligne de front bien exposée depuis près 
				d’un demi-siècle, une page d’histoire a quand-même été tournée 
				pour l’association en ce samedi 18 mai 2019…  
			
			
			
			 
			     
			
			
			
			 
			  
 
			
			Soke 
			Habersetzer et Jacques Faieff, 7ème Dan et Expert : 
			l’ancien et le nouveau président du CRB-IT.Une complicité de 
			pratique de 50 ans, qui garantit sans aucun doute un suivi efficace 
			dans la dynamique du Tengu-ryu.
 
			
			     
				
					|    |  |  
					| 
					
					Roland 
					(ancien Président) et Gabrielle Habersetzer (ancienne 
					Secrétaire) furent honorés au cours d’un verre de l’amitié 
					qui suivit l’Assemblée Générale... dans une belle 
					atmosphère d’amitié et d’émotion partagées.
 |  |  
				
				Photos 
				de Jean-Claude Bénis |