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		  Et un de plus !  
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	  Le 54e 
	  Stage de printemps
	  
	  
	  a encore rassemblé plus de 60 « Tengu » autour du Soke du Tengu-ryu 
	  Karatedo, ces 19 et 20 mai : une immersion totale en 10 heures de travail 
	  sur deux jours, à l’ancienne, soit un véritable « stage », digne de ce 
	  nom, rien à voir quelques entraînements-animations-séquences de travail, 
	  comme cela est aujourd’hui assez communément devenu la règle pour les 
	  rassemblements en keikogi … Tant pis pour la fatigue… Tant mieux pour la 
	  passion du vécu sur la route martiale…C’est cela, la fidélité à une 
	  Tradition ! 
	  
	  Pendant ces deux jours Roland Habersetzer 
	   a encore fait la démonstration que son Tengu-ryu ancre ses racines 
	  dans un passé guerrier authentique, loin de toutes les 
	  formes sportives et ludiques, tout en étant résolument 
	  l’affirmation d’une école martiale préoccupée par son efficacité dans le 
	  présent et le futur. Sur fond de maintien absolu d’une éthique. Loin de 
	  toutes les illusions de facilité. Une optique qui passe par une 
	  simplification raisonnée des techniques, parce qu’en cas de stress absolu 
	  seul ce qui est simple et rapide peut arriver à sortir d’une dangereuse 
	  situation de terrain. Et parce que la technique, la plus évoluée 
	  (compliquée) soit-elle ne représente que 30% d’une capacité de réponse 
	  lors du moment de vérité (et encore : à 15% pour la technique en 
	  elle-même, et à 15% pour l’utilisation « correcte » de la technique. Une 
	  nuance fondamentale…), contre 60% de mental et, aussi,…10%
	   de chance. Une réalité rappelée 
	  sans complaisance et sans relâche dans « Tengu-ryu 
	  Karatedo », le manuel de la méthode écrit par le Soke. 
	  
	  Les « pélerins sur la Voie Tengu », venus de France, Belgique, Suisse, 
	  Allemagne et même Russie (bravo, Nathalie) ont donc fait un fort retour 
	  sur un nouveau formatage de leurs acquis antérieurs, gestuelle comme 
	  approche mentale, pour arriver à un comportement réellement tactique, et 
	  toujours dans le respect du « ne pas se battre, ne pas subir ». Retrouvant 
	  encore et toujours le plaisir d’avancer sur une voie martiale puisant sa 
	  vigueur dans un large spectre de comportements, si différents d’une simple 
	  gesticulation sportive.  
	  
	  Le prochain rendez-vous leur a été donné par le Soke au prochain Kan-geiko 
	  traditionnel, les 24 et 25 novembre prochains
	   (ce sera le… 55e 
	  depuis 1963, ce qui commence à compter !), qui est ouvert à tous (mais 
	  adultes seulement et une douzaine de places seulement sont réservées aux 
	  non-membres de l’association « Centre de Recherche Budo-Institut Tengu » : 
	  voir rubrique « stages » sur 
	  
	  
	  www.tengu.fr). 
	  Pour ceux et celles qui désireraient en être : prenez vos dispositions 
	  hôtelières, car ce week-end correspond à l’ouverture du célèbre « Marché 
	  de Noël de Strasbourg», une attraction très touristique. Or ce Kan-geiko 
	  sera historique ! Ce sera peut-être le moment de ne pas manquer l’occasion 
	  de faire le voyage. 
 
	   
 
	   
 
	   Retour sur certains Koshiki-katas conservés 
	  dans le style Tengu  et 
	  katas spécifiques au Ryu (Kara-ho Tengu-no-kata, Tengu Goshin-no-kata). 
	   
	   Démonstration simultanée des Kara-ho 
	  Tengu-no-kata, à mains nues, et Buki-ho Tengu-no-kata, avec pistolet, 
	  Tambo et Bokken). 
 
	   
 
	   
 
	   
 
	   
 
	   Le Soke a une fois de plus conduit la totalité 
	  de ce stage, avec force démonstrations, explications et…pointes d’humour, 
	  à son habitude. 
	   
	   
	   
	   Nathalie ne compte plus ses présences aux 
	  stages de Strasbourg. Elle avait repris seule l’avion pour 4000 km depuis 
	  sa ville d’Orenburg, dans l’Oural (Russie). Photos : D.Eugène, D.Traweels, N.Shchukina 
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